Au chef des chantres. Sur la flûte. Cantique de David.
L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
Ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture ; Ils n'invoquent point Dieu.
Alors ils trembleront d'épouvante, Sans qu'il y ait sujet d'épouvante ; Dieu dispersera les os de ceux qui campent contre toi ; Tu les confondras, car Dieu les a rejetés.
Oh ! Qui fera partir de Sion la délivrance d'Israël ? Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple, Jacob sera dans l'allégresse, Israël se réjouira.
Au chef des chantres. Cantique de David.
A l'occasion du rapport que Doëg, l'Édomite, vint faire à Saül, en lui disant: David s'est rendu dans la maison d'Achimélec.
Pourquoi te glorifies-tu de ta méchanceté, tyran? La bonté de Dieu subsiste toujours.
Ta langue n'invente que malice, comme un rasoir affilé, fourbe que tu es !
Tu aimes le mal plutôt que le bien, Le mensonge plutôt que la droiture. -Pause.
Tu aimes toutes les paroles de destruction, Langue trompeuse !
Aussi Dieu t'abattra pour toujours, Il te saisira et t'enlèvera de ta tente; Il te déracinera de la terre des vivants. -Pause.
Les justes le verront, et auront de la crainte, Et ils feront de lui le sujet de leurs moqueries :
Voilà l'homme qui ne prenait point Dieu pour protecteur, Mais qui se confiait en ses grandes richesses, Et qui triomphait dans sa malice !
Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant, Je me confie dans la bonté de Dieu, éternellement et à jamais.
Je te louerai toujours, parce que tu as agi ; Et je veux espérer en ton nom, parce qu'il est favorable, En présence de tes fidèles.